L'HISTOIRE DU PASAKA ET DU REBOT.
(la genèse du tambourin)

Le Pasaka et le rebot sont les jeux direct de la pelote basque. Leurs systèmes de points est comparable à celui du tennis ou du tambourin et un match se joue en treize parties.
Le Pasaka se pratique sur un terrain rectangle. les joueurs doivent envoyer la balle au-dessus d'un filet soit à main nue, soit avec un gant ou un panier; le but est d'empécher les adversaires de renvoyer correctement la balle. à la fin de chaque partie, les équipes changent de côté.
le rebot (ou rebote) se joue à cinq joueurs contre cinq sur une place libre en plein air doté d'un seul mur pouvant mesurer jusqu'à 100 mètres de long et 16 mètres de large. Pour marquer des points, les joueurs doivent empécher les adversaires de rattraper la balle ou de la renvoyer dans les limites de l'aire de jeu.

HISTORIQUE:

La pelote, comme presque tous les jeux modernes se pratiquant sur un court, est issue de la longue paume qui fut le sport national français au XVIe siècle. Lorsque le jeu de paume tomba en désuétude au XVIIe siècle, il survécut au pays Basque et c'est dans cette région que se sont développés les divers jeux issus du jeu de paume. Aujourd'hui, toutes les villes et les grands villages basques ont leur propre court. La première description d'un véritable match date de 1755. Les différents jeux de pelote pratiqués au XVIIIe siècle ont aujourd'hui disparu. À partir de la fin du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle, les archives font mention de champions comme Perkain, Bautista de Arrayoz, Jose Indart et Jean Erratchun. À cette époque, les balles étaient particulièrement lourdes (elles pouvaient atteindre 1 kg) et les joueurs à main nue présentaient souvent des contusions et des inflammations. Un nouveau gant fut inventé au début du XIXe siècle mais il était trop lourd pour la plupart des joueurs. Puis, en 1857, Gantchiki Dithurbide, âgé de quatorze ans, improvisa un gant en jouant avec un chistera, panier oblongue, recourbé et peu profond, faisant partie de l'artisanat traditionnel local que l'on remplissait habituellement de fruits et de légumes. Il se révéla être un «!gant!» idéal et cette découverte coïncida plus ou moins avec l'invention de la balle en caoutchouc qui devait révolutionner de nombreux sports.
"il faut tout de même savoir que les archives de la blibliothèque de Lunel nous révelle l'existance d'une équipe du jeu de balle au tambourin datant de 1860 à 1880 (ce qui fait de Lunel la plus ancienne équipe du jeu de balle au tambourin en France voire même du monde); leurs tambourins étaient en bois et ils pratiquaient leur jeux à la place des arènes".
La pelote subit peu après des changements importants et de nouveaux jeux apparurent, notamment les jeux indirects. En 1884, le champion basque espagnol, Chiquito d'Eibar, fit connaître le chistera aux Argentins. Dans les années 1890, une nouvelle variante vit le jour : le grand chistera. La pelote connut un essor rapide dans toute l'Amérique du Sud, puis en Floride et en Californie, à Cuba et à La Havane, où le cesta punta s'imposa.